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La cellule possède trois composants principaux : la membrane (en noir) le noyau (en rose) et le cytoplasme (en bleu)
Je ne m’étendrai pas sur le rôle du noyau et du cytoplasme, car cela dépasse mes compétences, mais la théorie membranaire donne une explication simple de la dépendance et mérite donc que l’on s’attarde un peu sur son cas.
La membrane n’est pas étanche, elle sert de filtre pour laisser pénétrer les substances pour lesquelles la cellule a été programmée. Elle est constituée de graisses (cholestérol) et de protéines. En présence d’alcool, ce filtre est désorganisé (l’alcool dissout les graisses non ?), il se liquéfie, et donc laisse pénétrer un peu n’importe quoi. Les troubles de l’ivresse commencent (ceci en cas d’alcoolisation ponctuelle).
Si l’alcoolisation devient chronique, alors, le système s’adapte car il ne peut tolérer cette désorganisation. Dans le cas de la membrane, elle se rigidifie par un apport de graisses principalement. Ainsi, l’alcool est mieux toléré, le sujet boit beaucoup d’alcool mais ne semble pas affecté. Pour obtenir l’ivresse donc, il faut augmenter les doses. A force d’augmenter les doses, le système réagit de nouveau et augmente la quantité de graisse etc. Ce système adapté est alors dépendant de l’alcool, car sans alcool, il ne fonctionne plus, les membranes sont trop rigides et ne laissent plus rien passer. Sans alcool les effets de manque commencent, pour les supprimer, il suffit de rajouter de l’alcool et tout redevient normal.
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