L’ALCOOL ETHYLIQUE

Lorsque j’étais à l’école, je n’étais pas très doué en chimie, et donc, je n’aimais pas trop ça (elle me le rendais bien d’ailleurs) pourtant, il faut tout de même que je vous parle un peu de la chimie de l’alcool.

Comme je l’ai dit, je n’étais pas doué, mais ça n’a pas changé énormément depuis, alors, je vais donner des explications avec mes mots, pas de formules, j’en serais d’ailleurs incapable, pas de gros mots du type « catalyse », et si je met des formules, ne vous en faites pas elles ne seront pas de moi.

Passons aux choses sérieuses. L’alcool tel que nous l’entendons porte le nom d’éthanol, mais en chimie, il n’y a pas l’alcool mais l’éthanol (celui que nous connaissons tous), le méthanol (ou encore alcool de bois ou alcool à brûler), l’isopropanol (utilisés dans les solvants, pour les colles par exemple), ou encore l’éthylène glycol (autrement nommé l’antigel). Attention, pour ceux qui veulent décoller, seul l’éthanol est toléré par l’organisme (une cuite au méthanol aurait de sérieuses répercutions sur l’organisme quant à l’éthylène glycol, ce n’est pas la peine de l’ingérer même par grand froids)

Notre bon alcool est le résultat de la fermentation des sucres naturels (tous ceux qui se terminent en ose fructose, lactose, glucose, ventose …non c’est pas la même chose). Par fermentation, la concentration d’alcool ne peut atteindre que 18° (au delà, les levures et les bactéries sont tuées par l’alcool) donc, jusqu’à 18 c’est naturel, mais pas au dessus où l’homme et son alambic interviennent

Tout ça pour dire qu’il faut retenir que la molécule d’alcool est soluble dans l’eau en toutes proportions, et c’est important car le corps de l’homme est constitué à 70% d’eau (celui de la femme 60% navré pour vous mesdames) et donc l’alcool sera présent partout dans le corps sauf dans les 30% non liquides (40% pour les femmes)